19e Festival du Cinéma de Turquie à Paris

Jeudi 31 mars 2022 à 20h au Louxor

Sen Ben Lenin (Toi, moi, Lénine)
de Tufan Taştan
Deux détectives interrogent les habitants d’une petite ville située sur la côte nord de la Turquie, pour trouver la statue manquante de Lénine qui avait été rejetée plus tard sur le rivage, érigée sur la place de la ville pour attirer les touristes.

En présence du réalisateur Tufan Taştan et de l’actrice Hasibe Eren

Samedi 2 Avril à 11h au Louxor

Hafıza Yetersiz (Mémoire insuffisante pour les mots)
réalisé par Ümit Kıvanç
Long-métrage / Documentaire
Turquie, 2022 – 1h00 – VOST 

Le film nous expose le système qui n’a pas laissé de place à Hrant Dink et à ses mots. À la 15ème année de son assassinat, il met en lumière la passion et les valeurs de Hrant Dink, qui ont fait de lui une cible, et nous permet d’entendre de sa propre voix ses rêves pour la Turquie et le monde en ces jours tumultueux.

Samedi 2 Avril à 17h15 au Brady

Storgetnya
réalisé par Hovig Hagopian
Court-métrage / Documentaire
France, Arménie, 2020 – 22min – VOST

Mars 2020, Erevan, capitale de l’Arménie. A 230 mètres sous terre, dans la mine de sel d’Avan, des hommes et des femmes marchent pour mieux respirer.
Les activités physiques et les consultations médicales rythment les journées de cette clinique souterraine. Dans ce monde hors du temps, les vies se croisent et se racontent.

En présence du réalisateur, Hovig Hagopian et de la productrice d’Astrig Chandeze Avakian

The Criminals (Les criminels)
réalisé par Serhat Karaaslan
Court-métrage / Drame
France, Roumanie, Turquie, 2020 – 23min-VOST

Dans une petite ville d’Anatolie, un jeune couple, Emre et Nazlı, cherche en pleine nuit une chambre pour faire l’amour. Ils sont rejetés des hôtels où ils se présentent car ils n’ont pas de certificat de mariage. Alors qu’ils pensent avoir trouvé une astuce, la situation devient incontrôlable.

Samedi 2 avril à 15h

FENETRE SUR COURT ( KISA FİLMLER ÖZEL GÖSTERİM )
HORS LES MURS AU GOETHE- INSTITUT DE PARIS
17 Avenue d’Iéna -75016 Paris

Cette année, en partenariat avec le Goethe-Institut, nous invitons les jeunes réalisateurs-réalisatrices originaires de Turquie d’Allemagne et de France pour un échange inédit. Nous découvrirons leurs productions des fois bilingues, trilingues, et sûrement interculturelles.

avec la participation des réalisateurs-trices : Bilal Bahadır, Mehmet Akif Büyükatalay, Halit Ruhat Yıldız, Onur Yağız, Hüseyin Aydın Gürsoy, Alis Çayan

Dimanche 3 Avril à 16h au Brady

Her Şey Dahil (All-In)
réalisé par Volkan Üce
Long-métrage / Documentaire
Belgique, 2021 – 1h20 – VOST

Deux jeunes hommes timides commencent à travailler dans un hôtel. Un nouveau monde absurde s’ouvre à eux. Des bikinis colorés, une abondance de nourriture et les exigences de la direction garantissent qu’ils ne seront plus jamais les mêmes.

Projection en partenariat avec le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen Orient (PCMMO)

Dimanche 3 avril à 19:30 au Brady

Bilmemek (Not Knowing)
réalisé par Leyla Yılmaz
Long-métrage/Drame
Turquie, 2019 – 1h35 – VOST

Not Knowing (Ne pas savoir) porte sur une famille qui n’est pas satisfaite de sa vie. Selma et Sinan sont un couple qui a désormais du mal à se supporter. Leur fils Umut est en dernière année au lycée, où des rumeurs concernant son homosexualité commencent à circuler. Alors que Selma et Sinan tentent de faire face à leur mariage fatigant, Umut disparaît soudainement. Pendant que Selma et Sinan recherchent leur fils, il se rend compte qu’ils se sont réellement perdus.

Aude Le Moullec Rieu, Présidente d’Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour) et Une.e Représentant.e du Collectif Orta Sekerli / Collectif Queer Anatolien Intersectionnel – Espace de solidarités queer, migrant, antiraciste

Lundi 4 avril à 19h30 au Brady

Okul Tıraşı « (Brother’s Keeper)
réalisé par Ferit Karahan
Long métrage / Drame
Turquie, Roumanie, 2021 – 1h25 – VOST

Yusuf et son meilleur ami Memo sont élèves dans un pensionnat pour garçons kurdes, isolés dans les montagnes de l’Anatolie. Lorsque Memo tombe malade, Yusuf est contraint de surmonter les obstacles bureaucratiques mis en place par les autorités répressives pour tenter d’aider son ami. Mais au moment où les adultes comprennent enfin la gravité de l’état de Memo et essaient de l’emmener à l’hôpital, l’école a été ensevelie sous une abondante chute de neige.

Projection spéciale en présence de Sebahattin Şen, chercheur d’études cinématographiques à la Sorbonne Nouvelle

Mardi 5 avril à 19h30 au Brady

Bitmemis Cümleler (Les phrases inacheveés)
réalisé par Adar Bozbay
Long métrage / Documentaire
Turquie, Norvège, 2021 – 58min – VOST

Ce documentaire traite de la sortie de prison de l’écrivaine Aslı Erdoğan, de son impossibilité de rentrer dans son pays depuis l’Allemagne, où elle est allée recevoir le prix Erich Maria Remarque, et de sa vie en exil.

Projection spéciale en présence d’Aslı Erdoğan, d’Adar Bozbay, réalisatrice et de Pierre Haski, président de Reporters Sans Frontières.

Mercredi 6 avril à 20h à Saint-André des Arts

Dying to Divorce (Turquie : Le divorce ou la mort)
réalisé par Chloe Fairweather
Long-métrage / Documentaire
Angleterre, Norvège, Allemagne, 2021 – 1h21 – VF

Plus d’une femme turque sur trois a été victime de violence conjugale et le nombre de féminicides augmente. Mais certaines femmes ripostent. İpek Bozkurt, courageuse avocate, est bien déterminée à mettre les hommes violents en prison.

En présence d’Ipek Bozkurt, avocate, d’Anne Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes et de Chloé Ponce-Voiron, porte parole de la Fondation de Femmes.

Jeudi 7 avril à 20h à Saint-André des Arts

Bekleyiş (Attendre un grain de sable)
réalisé par Aslı Akdağ
Long-métrage / Documentaire
Turquie, 2021 – 1h07 – VOST

Que se passe-t-il quand une femme célibataire prend la décision d’avoir un enfant et de l’élever sans père en Turquie ? Dans ce documentaire autobiographique, nous voyons une femme produire un journal visuel pour son bébé, filmant ce qu’elle traverse au sein de la société et de sa famille. Le documentaire explore les rôles sociaux des femmes et réfléchit sur les inégalités sociales. Nous assistons également à l’insécurité portée par le passé à l’égard du père et à l’absence constante d’une figure masculine alors que les vestiges du passé éclairent la peur d’aujourd’hui.

En présence de la réalisatrice Aslı Akdağ

Samedi 9 avril à 20h à Saint-André des Arts

The Pageant (La compétition)
réalisé par Eytan Ipeker
Long métrage / Documentaire
Turquie, France, Israël, Allemagne, 2020 – 1h23 – VOST

Chaque année depuis 2011, un concours de beauté unique a lieu à Haïfa. Les candidates sont des survivantes de l’Holocauste. Au milieu de ce spectacle flashy, leurs traumatismes personnels restent plus profonds que jamais.

En présence du producteur Yoel Meranda

Dimanche 10 avril à 20h à Saint-André des Arts

Baştan Başa (De la tête au pied)
réalisé par Aylin Kuryel et Fırat Yücel
Long-métrage / Documentaire
Turquie, 2019 – 57min – VOST

De la tête au pied raconte le commerce des cheveux entre la Turquie et Israël. Deux femmes turco-israéliennes, Coya et Sima, obtiennent des cheveux en Turquie et les vendent à des fabricants de perruques à Tel Aviv, Ramat Gan et Bnei Brak. Les femmes juives orthodoxes se couvrent la tête de perruques faites de cheveux ayant appartenu aux femmes d’Anatolie. Dans ce voyage, les cheveux deviennent une marchandise, un moyen de vivre et une source de beauté casher, tandis que celle qui fait pousser soigneusement les cheveux reste invisible.

En présence des réalisateurs-trice Aylin Kuryel et Fırat Yücel

Bir Savunma (Une défense) réalisé par Aylin Kuryel
Court-métrage
Turquie, Pays-Bas,  16min-VOST

« En 2016, des centaines d’universitaires ont signé une pétition pour demander l’arrêt des violences étatiques auprès des Kurdes en Turquie. Ils ont été accusés de propagande terroriste. Une Défense fait le portrait d’une de ces universitaires qui s’entraîne à plaider avant sa parution devant la cour en 2019. Sa maison devient le décor d’un psychodrame où elle joue tour à tour l’État, la juge, l’universitaire et la cuisinière. Autoportrait d’un genre particulier, il souligne comment l’État s’immisce chez quelqu’un, le forçant à s’inventer des mots, un corps et ses gestes. » Texte par Aylin Kuryel