Rencontre – Dédicace avec Mahir Guven autour de son livre « Les Innocents »

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Animée par Aziz Oğuz, journaliste

Le mercredi 1er mars 2023 à 19h
A la Médiathèque Françoise Sagan
8 rue Léon Schwartzenberg – 75010 Paris Métro : Gare de l’Est

« Entre humour et cruauté, l’écrivain, lauréat du prix Goncourt du premier roman en 2018, retrace l’épopée d’une jeunesse née dans les années 1990, dans la banlieue de Nantes. » Le Monde

Mahir Guven est né en 1986, il a été directeur exécutif du journal Le 1 et du magazine America et est aujourd’hui directeur littéraire du label La Grenade aux éditions J.C. Lattès. En 2017, il a publié Grand frère (éditions Philippe Rey), prix Goncourt du premier roman 2018, prix Première 2018, prix Régine-Deforges 2018, prix de la francophonie 2018, finaliste du prix Médicis 2017, traduit dans quatorze langues étrangères

« Les innocents » Grasset

Noé Stéphan, 35 ans, est en garde à vue. La police l’accuse d’avoir intentionnellement tué l’un de ses amis, Paul Chance, qui avait roué de coups sa propre femme. Noé plaide son innocence, il s’agit d’un accident.

Alors que l’épouse de Noé, Ayla, avocate, tarde à le rejoindre au commissariat, l’interrogatoire se déroule de façon musclée. Noé tente de s’enfuir, mais sa tête heurte très violemment le sol, on le jette en cellule à demi-inconscient. Il va mourir, il appelle à l’aide, c’est alors que les figures de son enfance lui apparaissent  : le voici devant le tribunal de sa conscience, dont le juge est sa mère, Jocelyne Daoulas. L’affaire en cours ? Déterminer comment Noé en est arrivé là. Il doit prouver à la juge qu’il est innocent.

Noé voit alors toute son enfance défiler devant ses yeux et se retrouve à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes. Un premier âge marqué par l’absence du père, et où sa mère, La Joce, trime comme intérimaire pour entretenir son fils et son frère étudiant en philosophie. Sur ordre de sa mère, dans la cour de récréation, Noé joue avec les filles pour éviter la violence, mais se retrouve victime d’une bande de garçons. Il se lie d’amitié alors avec Gabriel Kalender, un enfant de l’école, réfugié kurde, capable de mettre en déroute n’importe qui. La famille Kalender l’accueille comme un des leurs, il épouse leur cause et leurs combats.